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Les branlettes de Mère Madeleine

Alain Valcour, « Les branlettes de Mère Madeleine », Mère Madeleine et SĹ“ur Teresa (Première partie). Confessions Ă©rotiques, Paris, avril 2015.

Mère Madeleine et Sœur Teresa
Première partie
Les branlettes de Mère Madeleine

A 60 ans passés, j’arrive à un âge où l’on aime parler de son enfance. L’époque en est suffisamment lointaine pour que mon récit ne nuise à personne. De plus, la plupart des protagonistes sont morts, et je suis seul face à l’écran d’ordinateur qui va accueillir mes souvenirs. J’espère surtout ne pas vous ennuyer.

Nous étions quatre frères, éduqués, nourris et soignés par notre mère Madeleine. Mes deux aînés, Mathieu et Marc, d’âges très proches, complotaient toujours ensemble. J’étais le troisième. Elle et son mari Joseph m’ont nommé Luc. Jean, le petit dernier, est né quand j’avais 6 ans. Notre père est mort d’un accident du travail peu après sa naissance, et nous vivions à cinq d’une rente due à cet accident.
Très soucieuse de notre santĂ©, Madeleine passait beaucoup de temps dans sa cuisine Ă  nous prĂ©parer des repas « sains ». Je regrette de ne pas les avoir savourĂ©s comme ils le mĂ©ritaient. De fait, les repas se passaient surtout en chamailleries et en disputes, ce qui ne rĂ©compensait pas notre « sainte » mère de son dĂ©vouement.

Madeleine Ă©tait catholique. Il y avait sur tous les murs des crucifix et des images pieuses. Mais sauf Ă  celle de NoĂ«l, elle n’allait pas aux messes auxquelles elle nous envoyait tous les dimanches, accompagnĂ©s d’une voisine ou parfois de son frère. Rigoriste Ă  sa façon, elle Ă©tait obsĂ©dĂ©e par la « puretĂ© ». propretĂ© de la maison, des corps, absence de produits nocifs dans les aliments et dĂ©cence des conduites et des propos. Elle recevait souvent la visite d’un jeune prĂŞtre en soutane, que nous appelions tous Frère Jacques. Madeleine s’enfermait Ă  clĂ© dans sa chambre avec lui pour de longs entretiens. MĂŞme en collant nos oreilles Ă  la porte nous n’arrivions pas Ă  percevoir le moindre gĂ©missement de plaisir ni le plus insignifiant grincement de lit. Pourtant, les ressorts du lit grinçaient, nous le savions pour y avoir chahutĂ©. Mathieu nous a montrĂ© une fois un emballage de prĂ©servatif qu’il a prĂ©tendu avoir trouvĂ© sous le lit. Mais il avait très bien pu fabriquer une fausse preuve pour nous impressionner.

Frère Jacques ne s’intĂ©ressait pas Ă  nous. Il n’a jamais cherchĂ© Ă  nous confesser, Ă  nous catĂ©chiser ni mĂŞme Ă  nous caresser. C’est Ă©trange car les prĂŞtres adorent les enfants, et pas seulement, comme chacun sait, pour imbiber de sottises leurs jeunes cerveaux et pour enfumer de culpabilitĂ© leurs plaisirs naissants. J’étais surtout jaloux de ce qu’il ne vienne que pour notre mère, d’autant plus qu’elle « s’habillait » pour lui. Alors qu’elle portait tout le temps des robes de coton Ă©limĂ©es comme n’oserait pas en mettre une femme de mĂ©nage, elle mettait pour le recevoir un ensemble gris constituĂ© d’une jupe trop courte qui boudinait ses grosses fesses et d’une veste trop serrĂ©e qui faisait d’horribles plis sous ses seins ainsi qu’un chemisier blanc sous lequel on apercevait un soutien-gorge noir. Pauvre maman. Elle Ă©tait plus Ă  l’aise dĂ©braillĂ©e dans sa cuisine qu’à tenter de faire l’élĂ©gante.

Je ne sais pas si c’est l’influence de ce prĂŞtre louche, mais notre mère chĂ©rie avait la phobie de nous voir bander. Dès qu’elle voyait l’un de nos petits membres se redresser sous un pyjama, elle s’en emparait et le branlait Ă©nergiquement pour en extraire « le poison de Satan ». De mĂŞme qu’elle pourchassait sans relâche la poussière, elle considĂ©rait comme de son devoir de nous dĂ©barrasser de ce « poison ». En fait de « petit membre », je parle pour le mien. Ceux de Mathieu et de Marc Ă©taient dĂ©jĂ  bien dĂ©veloppĂ©s, c’est du moins le souvenir que j’en ai. J’admirais avec envie les touffes de poils châtain qui dĂ©coraient leurs bases, alors que mon « zizi » Ă©tait dĂ©pourvu de tout poil. Le terme de « zizi » m’était rĂ©servĂ©, Mathieu et Marc appelaient « zo-o-o-bs » leurs propres instruments, et « nouille » ou « pissoire » celui de Jean qui ne se dressait pas encore.

Jean et moi dormions dans la mĂŞme chambre. Tous les soirs, Madeleine allait s’asseoir au bord de son lit. Pour l’aider Ă  s’endormir, elle lui racontait les histoires classiques de Blanche-Neige, Cendrillon et autres princesses. Elle murmurait les contes Ă  son oreille comme si je ne devais pas les entendre, mais Jean m’a dit qu’elle lui caressait la « quĂ©quette ». Elle guettait le jour oĂą celle-ci commencerait Ă  bander, tout comme une mère guette les premières règles de sa fille. Je ne sais pas si elle attendait ce jour avec anxiĂ©tĂ© ou avec impatience.

Chaque matin elle installait Ă  tour de rĂ´le chacun ses trois « grands » sur le fauteuil tapissĂ© de velours usĂ© et tachĂ© qui avait Ă©tĂ© le siège favori de notre père Joseph. Assis sur « Le Fauteuil », fesses nues, le sexe Ă  l’air, celui dont c’était le tour devait d’abord attendre qu’elle ait fini de se laver les mains, ce qui prenait un certain temps. Depuis, je ne peux pas voir une femme se laver les mains sans bander. Ă€ genoux aux pieds du fauteuil, elle commençait sa tâche masturbatoire avec une tendresse toute maternelle. Les trois autres regardaient distraitement et le plus souvent chahutaient, quelque peu las du spectacle Ă  chaque fois identique. Ses mains enduites de crème massaient amoureusement la tige. Elles couvraient et dĂ©couvraient lentement le gland, et deux doigts en anneau l’étranglaient dĂ©licieusement. Sauf quand l’heure d’aller au collège et au lycĂ©e approchait, elle faisait durer la montĂ©e du plaisir. Elle recueillait la prĂ©cieuse liqueur dans un mouchoir en papier et appelait le suivant. Marc, le cadet, plus dĂ©gourdi que son aĂ®nĂ©, lui demandait souvent. « Maman, tu veux pas nous sucer. Comme dans les films. » Mais elle s’y est toujours refusĂ©e, sous un argument confus de « puretĂ© » ou de « chastetĂ© ». Pendant qu’elle s’occupait de moi, je contemplais ses gros seins flasques qui nous avaient tous les quatre allaitĂ©s. N’ayant pas le temps de s’habiller, c’est toute nue dans sa chemise de nuit qu’elle nous branlait. J’avais donc une vue plongeante sur ses seins laiteux parcourus de veines bleutĂ©es et qui valsaient de droite et de gauche au rythme de la masturbation. J’aimais Ă  contempler aussi les muscles vigoureux qui s’activaient sous la peau fripĂ©e de ses bras couverts de taches de rousseur. Il y a des dĂ©tails que l’on n’oublie pas !

Surprendre l’un de nous Ă  se branler la mettait en colère. Elle s’emparait alors du sexe « coupable » et le masturbait sans la tendresse habituelle, tout en pressant les bourses afin d’en Ă©puiser la sève malĂ©fique. Elle a surpris une fois Mathieu et Marc, qui s’amusaient Ă  deux sous l’œil attentif de Jean. Énorme fureur. Pour punir les deux coupables, elle leur a ligaturĂ© la base du pĂ©nis et les testicules. Leurs glands Ă©mergeaient, violacĂ©s.

C’est dans la cabine de douche que ses masturbations Ă©taient les plus agrĂ©ables. Nue et le corps tout savonnĂ©, elle massait mon dos avec ses seins, elle frottait son bas-ventre Ă  mes fesses et me branlait tout en me mordillant la peau du cou. J’ai le souvenir prĂ©cis de la triple sensation de son buisson de poils qui grattait mes fesses, de ses baisers affectueux et de ses voluptueuses caresses sur mon « zizi » tout glissant de savon. Sa main serrĂ©e sur mon sexe me le prĂ©parait Ă  pĂ©nĂ©trer le vagin Ă©troit d’une vierge. Lorsque que je prends une douche, je me sens bien seul et je bande en repensant Ă  ses instants dĂ©licieux.

Un soir au dĂ®ner, Madeleine nous a appris en pleurant le suicide de Frère Jacques. Il vendait pour le compte d’une secte des poudres douteuses Ă  base de bromure destinĂ©es Ă  freiner les ardeurs sexuelles et Ă  combattre le « pĂ©chĂ© ». Deux hommes et une femme en sont morts. Il a voulu Ă©viter le scandale d’un procès qui aurait compromis un peu plus la « Sainte Église ». Peu de temps après, elle a enlevĂ© toutes les images pieuses qui dĂ©coraient (sic ) les pièces et a placĂ© les crucifix la tĂŞte en bas. Elle s’est mise alors Ă  recevoir une femme encore plus bizarre que Frère Jacques qui se nommait VĂ©ronique. Cette femme avait le teint basanĂ© d’une gitane, de longs cheveux noirs frisĂ©s et se parfumait violemment. Elle vantait la vie saine de la « horde primitive » et la « libertĂ© sexuelle » comme remèdes aux « drogues qui empoisonnent la sociĂ©tĂ© actuelle ». Un soir, pour appuyer ses dires, elle a sorti ses seins, elle m’a fait pincer ses tĂ©tons et a tâtĂ© mon sexe travers le jean. « Vous voyez comme il bande ce petit jeune. C’est la Nature qui le veut. Il ne faut pas aller contre la Nature. »

On pouvait s’y attendre. Marc et Mathieu ont fait un jour une « bĂŞtise ». ils ont dĂ©pucelĂ© une petite voisine. Je suis sĂ»r que c’est Marc, le plus dĂ©lurĂ©, qui l’a eue vierge. Gros scandale, mais restĂ© nĂ©anmoins très local. Nous avons entendu les Ă©clats de voix lors de discussions orageuses dont nous Ă©tions exclus, enfermĂ©s Ă  clĂ© tous les quatre dans la chambre maternelle. Un arrangement financier a dĂ» terminer l’affaire. Une semaine après, on n’en parlait dĂ©jĂ  plus et la vie quotidienne a repris son cours. Mais notre mère avait trouvĂ© comment empĂŞcher d’autres « bĂŞtises ». Rassurez-vous lectrices et lecteurs, elle ne s’est pas emparĂ©e d’un couteau de cuisine pour nous châtrer, comme je l’avais craint un moment !